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Le blog du CM2 Bleu 2011-2012
16 décembre 2011

New York et Las Végas

Salut les amis !!!

Aujourd'hui je  vais  vous parler de New York City

 

New York
Image illustrative de l'article New York
Armoiries Drapeau
Surnom : « Big Apple » (La grosse pomme)
« The city that never sleeps »
(la ville qui ne dort jamais)
Gotham
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
État Drapeau de l'État de New York New York
Comté Bronx (Le Bronx)
New York (Manhattan)
Queens (Queens)
Kings (Brooklyn)
Richmond (Staten Island)
Type de localité City
Maire Michael Bloomberg
Code ZIP 100xx-104xx, 11004-05, 111xx-114xx, 116xx
Site web Consulter
Historique
Fondation 1624
Municipalité depuis le 2 février 1653
Démographie
Population (2010) 8 175 133 hab.
Densité 6 732 hab./km2
Géographie
Coordonnées 40° 42′ 48″ Nord
       74° 00′ 20″ Ouest
/ 40.713361, -74.005594
Superficie totale 1 214,4 km2
· dont terre 789,4 km2 (65 %)
· dont eau 425 km2 (35 %)
Fuseau horaire EST (UTC-5)

New York[1] (n(j)u.jɔʁk Prononciation du titre dans sa version originale), officiellement City of New York[2], autrement connue sous les noms et abréviations de New York City, NY ou encore NYC, est une ville du Nord-Est des États-Unis, située sur la côte atlantique, à l'extrémité sud-est de l'État de New York. La ville se compose de cinq arrondissements appelés « boroughs » : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. Ceux-ci coïncident avec cinq comtés de l'État de New York que sont respectivement ceux de : New York, Kings, Queens, Bronx et Richmond.

New York regroupe aujourd'hui l'ensemble des caractéristiques d'une ville mondiale ; elle est même parfois considérée comme « la capitale du monde[3] ». Si elle n'est plus la capitale fédérale des États-Unis depuis plus de deux siècles[notes 1], New York n'en est pas moins la ville la plus peuplée du pays avec 8 175 133 habitants selon le Bureau du recensement des États-Unis (2010)[4]. Au cœur de la mégalopole du BosWash[notes 2], son agglomération de 19 069 796 habitants[5] s'étend sur plusieurs comtés de l'État de New York et empiète sur deux états limitrophes : le New Jersey et le Connecticut. Son aire urbaine compte, en 2009, 25 933 312 habitants[6]. New York accueille des institutions d'importance mondiale. On peut notamment citer le siège de l'ONU, le New York Stock Exchange, mais aussi de nombreux sièges de multinationales[7] et des centres culturels et universitaires tels que le Metropolitan Museum, le Brooklyn Museum, le MoMA, le Lincoln Center ou l'université Columbia, l'université de New York et l'université de la Ville de New York.

Sommaire

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Histoire[modifier]

Article détaillé : Histoire de New York.
Exploration et colonisation[modifier]
La Nouvelle-Amsterdam en 1664

Avant l'arrivée des Européens, le territoire de l'actuelle New York était peuplé par des Amérindiens Lenapes[8]. En 1524, le navigateur italien Giovanni da Verrazzano, missionné par le roi de France François Ier, fut le premier Européen à explorer la baie de New York[9], qu'il baptisa Nouvelle-Angoulême. En 1609, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales engagea l'explorateur anglais Henry Hudson pour découvrir une nouvelle route maritime vers les Indes. Il entra dans la baie de New York et remonta le fleuve qui porte aujourd'hui son nom. En 1624, la région devint officiellement une possession néerlandaise sous l'égide de la Compagnie des Indes orientales. Trente familles protestantes s'installèrent au sud de Manhattan formant la colonie de la « Nouvelle-Amsterdam »[10],[8]. En 1626, le directeur de la colonie Pierre Minuit acquit l'île auprès des Lénapes[8]. En 1647, Pieter Stuyvesant fut nommé directeur-général de la colonie pour remplacer Willem Kieft, dont l'administration s'était attirée les foudres des colons depuis que les relations avec les Amérindiens avaient dégénéré en de violents affrontements durant les années 1640.

Le New York anglais (1664-1783)[modifier]
Le Grand incendie de 1776

En 1664, les Anglais conquirent la Nouvelle-Amsterdam qui fut rebaptisée « New York » en l'honneur de Jacques, duc d'York et frère du roi Charles II[11]. L'anglicanisme devint la religion officielle de la colonie en 1698[8]. La ville se développa rapidement : en 1700, elle comptait près de 5 000 habitants. Les premières institutions culturelles furent fondées comme le King's College en 1754[12],[13]. Le commerce se diversifia et se développa notamment grâce à l'aménagement du Great Dock sur l'East River en 1676[8].

En 1765, le Parlement britannique vota le Stamp Act. Cette loi imposant un droit de timbre sur les journaux et les documents officiels britanniques provoqua la réunion à New York du Stamp Act Congress en octobre[14]. Les délégués des treize colonies britanniques d'Amérique protestèrent contre la taxe[15] qui fut abrogée l'année suivante[16]. New York vit naître le mouvement des Fils de la Liberté qui contestaient la présence coloniale anglaise. Les incidents se multiplièrent et New York devint une place stratégique dans la guerre d'indépendance américaine (1775-1783). Le général américain George Washington fit fortifier la ville et prit personnellement le contrôle de l'Armée continentale en 1776[17]. Mais les insurgés américains furent battus à la bataille de Long Island et un quart de la ville fut réduit en cendres[18]. La ville resta aux mains des Britanniques jusqu’en 1783, date de la fin de la guerre d'indépendance.

En 1785, le Congrès continental s'installa à New York, qui fit dès lors office de capitale provisoire des États-Unis[12]. Mais, sous la pression de Thomas Jefferson, le Congrès déménagea à Philadelphie cinq ans plus tard[19],[12]. En 1789, le premier Président américain, George Washington, prêta serment sur la Bible au balcon du Federal Hall dans le sud de Manhattan.

La croissance de la ville (1783-1919)[modifier]
Le port de New York en 1848
Affrontements entre les émeutiers et les militaires pendant les Draft Riots (1863).

À partir des années 1790, New York connut une importante croissance démographique et devint la plus peuplée des États-Unis en 1820[20]. En 1811, le Commissioners' Plan imposa le plan hippodamien pour le développement de la ville.

À la suite des épidémies de choléra, la municipalité décida de porter ses efforts sur l'adduction d'eau et les égouts : un service des égouts fut fondé en 1849[21] et des bains publics furent ouverts dans les années 1850. Un aqueduc fut mis en chantier en 1842 afin d'apporter l'eau de la rivière Croton[20]. Au milieu du siècle, le Central Park fut aménagé au cœur de Manhattan. Plusieurs bâtiments publics de style néoclassique sortirent de terre. En 1898, la ville de New York est divisée en cinq districts (boroughs): Manhattan, Brooklyn, The Bronx, Queens et Staten Island.

Avec le développement des transports en commun et de l'industrie, l'agglomération new-yorkaise s'agrandit rapidement dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Les New-Yorkais les plus pauvres s'entassèrent dans des appartements étroits et insalubres appelés tenements : en 1890, un million d'habitants vivent dans 37 316 de ces logements[20]. Les classes moyennes s'implantèrent dans les banlieues.

Au milieu du XIXe siècle, plus de la moitié des New-Yorkais étaient nés à l'étranger[22] ; entre 1820 et 1890, plus de dix millions d'immigrants, essentiellement irlandais et allemands, s'installèrent dans la métropole, fuyant la crise économique et les persécutions qui avaient lieu en Europe[22]. Des quartiers « ethniques » se constituèrent à Manhattan et chaque communauté développa ses réseaux d'entraide, ses associations et ses journaux. Les Allemands s'installent dans le quartier appelé "Little Germany" au sud-est de Manhattan ; au milieu du XIX° siècle, New York est, derrière Berlin et Vienne, la 3° plus importante ville germanophone du monde avec 600.000 immigrés allemands[23]. Les tensions entre ces communautés dégénèrent parfois en émeutes : celles de 1871 entre catholiques et orangistes se soldèrent par 65 morts[24]. Mais les émeutes les plus graves de l'histoire de New York furent liées la Guerre de Sécession : les Draft Riots de 1863 firent une centaine de morts[24].

Le développement économique de New York fut facilité par la modernisation et l'extension des réseaux de transport : le canal Champlain (1823) et le canal Érié (1825)[20] reliaient New York à son arrière-pays et aux Grands Lacs. Les liaisons ferroviaires se multiplièrent à partir des années 1830[25] et Grand Central devint la principale gare de New York les années 1870. Sur mer, les lignes transatlantiques reliaient New York à l'Europe par les paquebots. Le port devient le premier du pays ; les installations durent s'agrandir dans les années 1850-1860, notamment à Brooklyn et au New Jersey. Les premières jetées maçonnées (les Piers) apparurent dans les années 1870[26]. En 1900, le port de New York était le premier du monde[27]. Avec la Révolution industrielle, les usines, les manufactures et les ateliers furent de plus en plus nombreux. La place fit rapidement défaut sur l'île et de nombreuses industries s'implantèrent dans les quartiers périphériques. Les principales activités de l'agglomération étaient alors liées au secteur agro-alimentaire, au textile (filatures, ateliers de confection), aux constructions navales et à l'imprimerie[28]. Vers 1900, New York était la ville industrielle la plus importante des États-Unis[29].

C'est également au XIXe siècle que New York se positionna comme premier centre des affaires du pays : la vocation financière de la métropole se développa avec la création de la Bank of New York en 1784 et l'ouverture de la Bourse en 1792. Plus tard, des bourses spécialisées furent fondées (bourse aux grains en 1850, au coton en 1868[30]). L'indice boursier du Dow Jones fut créé en 1896[20]. Les grandes enseignes telles que Macy's et Bloomingdale's virent le jour dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Broadway devint l'artère commerçante de la ville.

New York, métropole mondiale (1919-1945)[modifier]
Immigrants débarquant à Ellis Island, vers 1900.
La foule se presse devant la bourse le jour du krach de 1929, marquant le début de la Grande Dépression.

Au cours de la première moitié du XXe siècle, la ville devint un centre d’envergure internationale. La croissance urbaine nécessita toujours plus d'investissements dans les transports. Ainsi, l’Interborough Rapid Transit, la première compagnie de métro, vit le jour en 1904. En 1913, la principale gare, Grand Central Terminal fut reconstruite. La densification du trafic automobile amena la municipalité à penser un nouveau plan d'urbanisme et à relier Manhattan par de nouvelles infrastructures : ponts, tunnels (Holland Tunnel) et voies rapides (parkways).

Avec la multiplication des sièges sociaux d'entreprises et le manque de place, les gratte-ciel se multiplièrent dans deux quartiers : le sud de Manhattan et Midtown. En 1929, New York compte déjà 188 immeubles de plus de 20 étages[31]. Le Chrysler Building et l'Empire State Building deviennent des symboles de la modernité new-yorkaise dans l'Entre-Deux-Guerres. Le problème du logement subsistait à New York : 40 000 tenements (camps de fortune) furent détruits dans les années 1920[32] et des logements sociaux furent construits. La Grande Dépression des années 1930 jeta à la rue des milliers de New-Yorkais. La loi Wagner-Steagall de 1937 permit la construction de grands ensembles[33].

New York, en particulier Ellis Island où transitèrent 16 millions de personnes[34], resta pendant plusieurs décennies la principale porte d'entrée des immigrants aux États-Unis. Dans la première moitié du XXe siècle, ces derniers venaient d'Europe orientale et méditerranéenne. Les Afro-américains affluèrent également du Sud du pays et se concentrèrent dans des quartiers comme Harlem. Après la Seconde Guerre mondiale, l'immigration changea de nouveau pour venir d'Amérique latine, d'Asie et d'Afrique.

New York devint par ailleurs un centre culturel d'importance mondiale. Ce rôle s’amplifia vers la fin des années 1930 avec l’afflux de réfugiés européens, qui comportaient de nombreux intellectuels, musiciens et artistes. Les quartiers de Greenwich Village et de Harlem devinrent les principaux lieux de création artistique et littéraire. Avec l'Armory Show (1913) puis l'ouverture du Museum of Modern Art (1929), du Whitney Museum of American Art (1931) et du Musée Solomon R. Guggenheim (1937), New York devint l'une des capitales mondiales de l'art moderne[35]. Malgré la concurrence de Los Angeles, New York resta jusqu'en 1945 un centre cinématographique majeur : elle exerçait le contrôle financier de l'industrie du 7e art, produisait des films dans ses studios et possédait de très nombreuses salles de projection[36]. Les nouveaux médias se développèrent dans la cité : tabloïds, chaînes de radio (CBS et NBC).

En 1919, New York fut secouée par des grèves massives[37]. Le 16 septembre 1920, un attentat à la bombe souffla les bureaux du siège de la compagnie J.P. Morgan Inc. à Wall Street, faisant 38 morts et 200 blessés[38]. Les années 1920 furent également marquées par la prohibition, avec l’ouverture des speakeasies. La « grosse pomme » n'échappa pas à la Grande Dépression économique des années 1930 ; c'est d'ailleurs à la bourse de Wall Street que se manifesta le krach de 1929 qui donna lieu à une crise mondiale. Le chômage et la misère augmentèrent rapidement et des bidonvilles se développèrent[39].

Difficultés et rayonnement (1945-aujourd'hui)[modifier]
L'unisphère, l'un des symboles de la foire internationale de New York en 1964
Les tours du World Trade Center incendiées le 11 septembre 2001.

Après la Seconde Guerre mondiale, New York connut cependant un relatif déclin, perdit de ses habitants, et son tissu industriel commença à vieillir. La crise des années 1960-1970 engendra des friches industrielles dans le Bronx et le Queens. Ainsi, le chantier naval de Navy Yard ferma ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perdit quelque 700 000 emplois industriels[40],[41]. La place du port de New York recule. En revanche, la ville affermit sa position mondiale avec l'installation des institutions permanentes de l'ONU. L'exposition universelle de la foire internationale de New York 1964-1965 attira des millions de visiteurs.

New York s’affirma comme capitale de l’expressionnisme abstrait, rivalisant avec Londres sur le marché de l’art. La contre-culture s'épanouit à New York dans les lettres et les arts. Le Off-off Broadway proposait une alternative au théâtre commercial. Le Pop Art dénonçait la société de consommation. Frank Stella expérimenta le minimalisme et Christo proposa aux New-Yorkais des œuvres éphémères. Les fresques murales se multiplièrent sur les murs de la ville. La culture de la rue (graffiti, hip-hop) prit leur essor dans les années 1980. Cependant, New York se vit de plus en plus concurrencée par d'autres pôles dans le pays, en particulier ceux de la Sun Belt (Los Angeles, San Francisco).

Les années 1960 furent aussi marquées par des tensions raciales, et New York s'imposa rapidement comme un lieu clé du mouvement des droits civiques. Parmi les événements les plus marquants du mouvement, on peut citer les émeutes de juillet 1964) et les diverses manifestations sociales (grèves des transports en 1966, manifestations contre la guerre du Vietnam). La municipalité confia à Robert Moses le soin de détruire les taudis, de rénover certains blocks et de construire des logements sociaux. En 1968, Harlem connut de nouvelles émeutes suite à l'assassinat de Martin Luther King Jr..

Entre 1940 et 1990, Manhattan perdit 500 000 habitants, Brooklyn 400 000 et le Bronx 300 000[42]. Cependant, les banlieues résidentielles continuèrent de s'étendre grâce au réseau autoroutier et à la construction de nouveaux ponts tels le Pont Verrazano en 1964.

Les années 1970 sont souvent considérées comme le point bas de l'histoire de New York, en raison des taux de criminalité élevés assortis de divers désordres sociaux qui débutèrent dès les années 1960, en particulier avec les Émeutes de Stonewall en 1969. Dans un contexte de stagflation aux États-Unis et de maintien en parallèle de dépenses sociales élevées à New York, les dépenses de la municipalité explosèrent, conduisant l'État fédéral à se désengager[43]. Finalement, en 1975, le président Gerald Ford autorisa le Trésor américain à injecter 2,3 milliards de dollars par an dans le budget municipal pour sauver la ville de la banqueroute[41]. Par la suite, la désindustrialisation et le déclin démographique poussèrent la ville au bord de la faillite[35]. De nombreuses infrastructures urbaines furent laissées à l'abandon, faute de subventions. Parallèlement, l'immense World Trade Center fut inauguré au cours d'une cérémonie grandiose en 1973. Plusieurs quartiers s'enfoncèrent alors dans la criminalité et la drogue, comme Harlem ou South Bronx. Le phénomène s'accompagna même d'une chute brutale de la population.

Le rebond de Wall Street, dans les années 1980, malgré le Krach de 1987, permit à New York de retrouver son rôle de leader dans la sphère économique et financière mondiale et l'équilibre budgétaire de la ville fut rétabli en 1981[44]. Au début des années 1990, New York dépassa Londres pour les activités financières et bancaires[41].

Les années 1990 furent marquées à New York par un premier attentat terroriste contre le World Trade Center (1993). En l'espace de quelques années, le maire Rudolph Giuliani parvint à faire de Big Apple une ville sûre et attractive pour les investisseurs. Il lutta contre la délinquance (politique de la Tolérance zéro, réformes de la police), les mafias familiales dans les quartiers sensibles et contre les délits d'initiés à Wall Street[45]. La gentrification de certains quartiers (Harlem) et l'implantation d'industries de pointe dans la Silicon Alley marquent le renouveau de la métropole.

New York fut frappée par les attentats du 11 septembre 2001 qui firent près de 3 000 morts, des centaines de blessés et des dégâts considérables dans le Financial District. Le World Trade Center est actuellement en cours de reconstruction. À partir de 2007, la capitale mondiale de la finance subit la crise des subprimes. Deux événements survenant au troisième trimestre 2008 symbolisent à eux seuls l'impact de la tempête financière sur la ville : la faillite de Lehman Brothers et le scandale Madoff.

Symboles et surnoms[modifier]

Le drapeau de New York porte les mêmes couleurs (sur des barres aux dimensions égales) que le drapeau des Provinces-Unies tel qu'il était utilisé en 1625, l'année où Manhattan fut colonisée. En son centre est reproduit, en bleu, le sceau de la ville. Sur ce dernier figurent plusieurs éléments symboliques : l'aigle représente l'État de New York. L'Amérindien évoque les premiers habitants de la région, tandis que le marin évoque les colons : leur évocation conjointe confère l'idée d'une union entre les deux peuples. Le castor fait référence à la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales. Le baril et la fleur font référence aux premiers temps de l'industrie new-yorkaise. Le moulin à vent est un rappel de l'histoire néerlandaise de New York. Quant à Eboracum, c'était le nom de la ville de York à l'époque romaine[46].

En reportage à la La Nouvelle-Orléans, John J. Fitz Gerald[47] entendit les valets d'écurie appeler les champs de course de New York, « The Big Apple » (dans le sens the big apple = the biggest bet = le plus grand pari[48]). Le terme lui plut et il donna comme titre à sa chronique Around the Big Apple. Dix ans plus tard, de nombreux musiciens de jazz commencèrent à utiliser le terme de Big Apple pour désigner New York, et plus particulièrement le quartier de Harlem (à Manhattan), considéré comme la capitale mondiale du jazz. Ils disaient qu'il y avait beaucoup de pommes sur les arbres du succès, mais que, quand vous sélectionnez New York City, vous sélectionniez LA grosse pomme. En 1971, cette expression prit toute son ampleur grâce à Charles Gillett (président du NY Convention and Visitors Bureau) qui lança une campagne publicitaire sur le thème de la Big Apple. Celle-ci fut relayée par l'agence BBH London qui lança cette expression en Angleterre. Depuis, cette expression est devenue courante. 35 % des Anglais[notes 3]affirment même qu'elle est typiquement anglaise et non d'origine américaine.

Vue panoramique de Lower Manhattan prise à partir du traversier de Staten Island.
« New York est une ville debout, sous le signe des temps nouveaux. C’est une catastrophe, mais une belle et digne catastrophe. »

— Le Corbusier, 1937.


Las  Végas  

Las Vegas
Image illustrative de l'article Las Vegas
Armoiries Drapeau
Surnom : « Sin City » (la ville du péché) « Ce qui ce passe à vegas reste à Vegas », « The Entertainment Capital of the World » (la capitale mondiale du divertissement)
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
État Nevada Nevada
Comté Clark
Maire Oscar B. Goodman (D)
Code FIPS 32-40000
GNIS 0847388
Site web Consulter
Historique
Fondation 1905
Démographie
Population (2010) 583 756 hab.
Densité 1 717 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 10′ 30″ Nord
       115° 08′ 11″ Ouest
/ 36.175, -115.136389
Altitude 610 m
Superficie totale 340 km2
· dont terre 339,8 km2 (99,94 %)
· dont eau 0,2 km2 (0,06 %)
Fuseau horaire PST (UTC-8)
L'enseigne à l'entrée de la ville: Welcome to Fabulous Las Vegas (« Bienvenue à la fabuleuse Las Vegas »).

Las Vegas est une ville des États-Unis située au milieu du désert de Mojave (le plus sec des quatre déserts nord-américains), dans le comté de Clark, dans l'État du Nevada. Les Mormons fondèrent la ville en 1855, qui devint au début du XXe siècle une bourgade agricole.

Grâce aux lois libérales en matière de jeux de l'État du Nevada, la ville a acquis une renommée mondiale pour ses casinos et ses revues. En raison de l'énorme capacité hôtelière de la ville (actuellement plus de 120 000 chambres d'hôtel, ce qui en fait la première ville hôtelière du monde), c'est aussi un endroit de choix pour l'organisation de grands congrès. Las Vegas est aussi le temple du shopping, en particulier avec ses grands centres commerciaux (le Fashion Show Mall, par exemple, situé sur le Strip).

Las Vegas est la plus grande ville du Nevada et une destination touristique de premier ordre. En 2004, la ville du jeu a accueilli 37,4 millions de visiteurs, dont 80 % en provenance de Californie.

Las Vegas est le siège du comté de Clark depuis 1909 (année de la création du comté). C'est également le siège d'un diocèse catholique. La population dans la commune est estimée à 583 756 habitants en 2010[1]. Lors du recensement de 2000, la ville comptait 478 434 habitants. La population de son agglomération a été multipliée par trois en 20 ans et compte à présent 1 996 542 habitants. La région de Las Vegas fait face à un accroissement démographique si important que les pages jaunes de l'annuaire sont réactualisées deux fois par an[réf. nécessaire].

Sommaire

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Histoire[modifier]

Origines de Las Vegas (1854-1931)[modifier]

En 1855, des fermiers mormons s'installent[2] alors que les Espagnols avaient déjà nommé le lieu « Las Vegas », ce qui signifie « les prairies » ou « les vallées fertiles », à cause de l'eau présente dans le sous-sol.


Les mormons abandonnent le site en 1857 et l'armée américaine investit la place en construisant le fort Baker en 1864. Grâce aux sources d'eau, Las Vegas devient une étape sur la route entre Los Angeles et Albuquerque. Une voie de chemin de fer y passe.

Officiellement, le village de Las Vegas est fondé le 15 mai 1905, puis acquiert le statut de ville en 1911[2].

Des casinos à Sin City (1931-1989)[modifier]

Deux événements contribuent au développement de la ville au début des années 1930 : l'aménagement du barrage Hoover, situé à une cinquantaine de kilomètres au sud et la légalisation des jeux d'argent en 1931. Las Vegas fut également colonisée par des peuples dits libres de cow boys et de cheyennes.

La prostitution se développe et la ville devient mondialement connue lorsque des investisseurs construisent des hôtels-casinos dans le centre-ville et sur le Strip. Le Flamingo est l'un des premiers en 1946 suivi par le Desert Inn (1950), le Binion's (1951), le Sahara (1952), l'Hacienda (1956) ou le Tropicana (1957) ; le Mirage devient en 1989 le premier vrai complexe hôtelier à Las Vegas. Dans les années 1960-1970, le tourisme de masse augmente et contribue à la croissance économique de la ville. Cette dernière devient un centre de conventions dans les années 1980-1990[2].

Mafia et casinos[modifier]

Derrière ces investisseurs se cachent parfois des personnalités du crime organisé de la côte Est telles que Bugsy Siegel ou Meyer Lansky. Aux États-Unis, un certain nombre de caisses de retraites sont en effet gérées par les syndicats, syndicats eux-mêmes noyautés par la pègre[3].[réf. nécessaire]

Ainsi, dans les années 1940 à 1970, la Mafia s'est retrouvée à la tête de millions de dollars, issus soit des caisses de retraites, soit de ses trafics. Millions de dollars qu'il fallait blanchir ou faire fructifier, et si possible les deux en même temps. L'option casino a été très vite retenue : tout se fait en liquide et dans des proportions telles que la comptabilité est affaire de « souplesse ».

Au départ, la Mafia préférait Cuba, et les débuts du Flamingo, l'hôtel-casino lancé en 1946 par Bugsy Siegel furent difficiles. En effet, Cuba présentait, à la fin des années 1940, d'énormes avantages : extraterritorialité, alliance tacite avec le pouvoir politique local et la CIA afin de maintenir l'île dans l'orbite américaine, proximité immédiate de la côte Est, de loin la région des États-Unis la plus peuplée à cette époque. En 1959, la chute de Batista, le dictateur renversé par Fidel Castro, marquèrent la fin de cette ère de prospérité : la Mafia se rabattit donc sur Las Vegas.

Luxe et stars[modifier]
Soleil couchant sur le Bellagio depuis le Paris Las Vegas.
Le Paris entre jour et nuit

Toutefois, tant en matière artistique qu'hôtelière, cette époque mafieuse est reconnue comme plus « raffinée » que dans la période 1970-1990. Les hôtels à dimension humaine alliaient le chic et le luxe à un service irréprochable et les plus grandes stars du moment se produisaient à Las Vegas.

L'exemple le plus connu en est d'ailleurs le fameux Rat Pack : Frank Sinatra et sa « bande de rats » (Dean Martin, Sammy Davis, Jr., Peter Lawford, beau-frère de John F. Kennedy, et parfois Joey Bishop ou Shirley MacLaine) improvisaient tous les soirs sur la scène de la Copa Room de l'hôtel Sands détruit depuis. À la même période s'y produisait régulièrement le duo comique Bennett & Hudson. Même le King, Elvis Presley s'y produisait plusieurs fois par an.

Plus récemment, Céline Dion a présenté pendant cinq ans au Ceasar's Palace le spectacle A New Day... qui s'est terminé le samedi 15 décembre 2007. Il aura attiré plus de 3 millions de spectateurs et aura rapporté 450 millions de dollars de recette. Elle y retournera dès le 15 mars 2011 pour un nouveau show.[réf. nécessaire]

Diversification depuis 1989[modifier]

Las Vegas était surnommée Sin City (« la ville du péché ») à cause des jeux d'argent, des spectacles pour adultes et de la prostitution légale dans les comtés voisins. Mais à partir de 1989, les autorités locales décidèrent de diversifier la ville vers une clientèle plus familiale et consensuelle avec le Circus Circus et l'Excalibur. C'est à ce moment-là que le gigantesque hôtel The Mirage sortit des sables grâce à l'homme d'affaires Steve Wynn. Depuis, la croissance de la ville tourne autour de 5 % par an.[réf. nécessaire]

Les casinos et les attractions se sont multipliés ainsi que les services connexes. La croissance de la population a suivi à un rythme effréné, ce qui pose quelques problèmes d'infrastructures. C'est même la ville la plus attrayante du pays.

En 2003, la population de l'agglomération (Las Vegas Valley) comptait 1 583 172 habitants. Un Chinatown apparut même au début des années 1990 sur Spring Mountain Road.

Géographie[modifier]

Site[modifier]
The Strip, boulevard où se trouvent les plus grands hôtels/casinos de Las Vegas.

La ville de Las Vegas se trouve au sud de l'État du Nevada, dans le comté de Clark (36°11′39″N 115°13′19″O / 36.19417, -115.22194). Selon le bureau du recensement des États-Unis, la commune s'étend sur une superficie de 340 km². Une infime partie de cette superficie (0,04 %) est recouverte par les eaux.

La ville se trouve dans une vallée (Las Vegas Valley) au cœur d'une cuvette aride entourée par des montagnes enneigées en hiver : Spring Mountains (2 512 mètres), Rainbow Mountain à l'ouest, Las Vegas Range au nord, Sunrise Mountain et Frenchman Mountain à l'est (1 025 mètres), Black Mountain au sud (1 552 mètres). Les paysages qui se trouvent autour sont désertiques et caractéristiques de la région géologique du Grand Bassin.

L'altitude moyenne est de 620 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer. À cause de l'urbanisation et des prélèvements dans la nappe phréatique, le sol est affecté par une subsidence en relation avec les failles du quaternaire[2].

Climat[modifier]

Las Vegas a un climat aride typique du désert de Mojave : chaque année, le mercure dépasse les 46 °C. Les hivers sont doux et venteux. La température moyenne annuelle est de 19,3 °C, le total des précipitations de 109 mm et Las Vegas jouit d'un ensoleillement de plus de 315 jours de soleil par an. Le record de chaleur enregistré fut de 55 °C le 24 juillet 1942.

Le 18 décembre 2008, la ville est recouverte par plus de 15 cm de neige. C'est seulement la cinquième fois depuis 1937 que l’on peut mesurer la hauteur de neige tombée sur la cité du jeu[4].

Las Vegas
MoisJan.Fév.Mar.Avr.MaiJun.Jul.Aoû.Sep.Oct.Nov.Déc.Année
Température maximale moyenne (°C) 13 17 20 25 31 37 40 38 34 27 18 13
26
Température minimale moyenne (°C) 1 3 6 10 15 20 24 23 18 12 5 1
12
Précipitations (mm) 15 13 13 5 5 2,5 10 13 7,6 5 10 10
109.1
Source : Weatherbase
Problèmes environnementaux[modifier]

Las Vegas s'étend au fond d'une vallée et connaît donc parfois des inondations (comme celle d'août 2003). La municipalité dépense des millions de dollars pour pallier ce problème en aménageant des bassins de rétention.

Cependant, le principal problème reste l'alimentation en eau de la métropole, la région connaissant la sécheresse depuis 2000. Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les casinos qui consomment le plus d'eau mais la population de Las Vegas[5]. La croissance démographique entraîne des besoins considérables, que le lac Mead, situé à quelques dizaines de kilomètres au sud de la ville, a de plus en plus de mal à satisfaire. Pour faire face à la pénurie, la municipalité encourage l'abandon des pelouses par les habitants au profit de jardins plantés de cactus. Elle lutte contre le gaspillage de l’eau : les particuliers négligents risquent une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 $ (3 200 €) pour les fuites d’eau[5]. La Southern Nevada Water Authority (SNWA) envisage de construire d'ici à 2010 un aqueduc qui doit prélever l’eau nécessaire à son développement à 500 km au nord de la ville.

Démographie[modifier]

Le Bureau du Recensement des États-Unis porte une estimation de la population de la ville à 552 539 habitants mais la planification du développement et du Département des affaires fait état d'une population de 591 536 au mois de juillet 2006. Las Vegas était la 32e plus grande ville des États-Unis en 2000 et les estimations de 2006 l'ont placé au 28e rang.

Selon les estimations de la population pour le Las Vegas Metropolitan Area le Bureau du recensement des États-Unis donne une population de 1 777 539 personnes en 2006, et la région a l'une des croissances les plus rapides aux États-Unis : entre 1999 et 2004, la population a augmenté de 20 %[6], elle a quadruplé entre 1980 et 2010. Cette croissance s'explique par le climat ensoleillé, le faible taux de chômage, le coût raisonnable de la vie, la faiblesse des prélèvements fiscaux[5].

Cependant, Las Vegas est l'un des villes qui connaît les plus forts taux de suicides des États-Unis.[réf. nécessaire]

Sur les quelque 1,8 million de personnes qui vivent dans l'agglomération de Las Vegas, 552 539 personnes résident dans les limites de la commune, environ 700 000 personnes dans des territoires non érigés en municipalité et régis par le comté de Clark, et 465 000 personnes dans les communes de North Las Vegas, Henderson et Boulder City.

Evolution démographique de la ville de Las Vegas
1920193019401950196019701980199020002005200620082010
2 304 5 165 8 422 24 624 64 405 125 787 164 674 258 295 478 434 545 147 552 539 569 753 583 756

Population des principales villes du Nevada (2008)[7]

Comparaison de quelques indicateurs démographiques et sociologiques (2000)
(Bureau du Recensement des États-Unis[8])
Indicateur : Las Vegas Nevada États-Unis
Population 478 434 1 998 257 281 421 906
Augmentation de la population
(1990-2000) en %
84,1 66,3    
Part des moins de 18 ans
en %
25,9 25,6 25,7
Part des plus de 65 ans en % 11,6 11 12,4
Part des Blancs en % 69,9 75,2 77,1
Part des Noirs en % 10,4 6,8 12,9
Part des Asiatiques en % 4,8 4,5 4,2
Part des Amérindiens en % 0,8 1,3 1,5
Part des Hispaniques en % 23,6 19,7 12,5
Revenu par habitant en $ 22 060 21 989 21 587
Part des personnes vivant
sous le seuil de pauvreté, en %
11,9 10,5 12,4

Gouvernement[modifier]

La ville de Las Vegas a un gouvernement qui fonctionne comme un conseil de gestion. Le maire siège à titre de membre du Conseil en général et préside toutes les réunions du conseil municipal. Dans le cas où le maire ne peut présider une réunion du Conseil municipal, le maire Pro-Tem est le responsable qui préside la séance jusqu'à ce que le maire retourne à son siège.

La région métropolitaine se partage un service de police. Le Las Vegas Metropolitan Police Department fournit la plupart des services de police dans la ville et dans les environs du comté.

Conseil municipal[modifier]
  • Oscar B. Goodman- Le maire et membre du Grand Conseil (jusqu'en 2011)
  • Gary Reese - Maire Pro Tem - 3e Ward[9], membre du Conseil (jusqu'en 2011)
  • Lois Tarkanian - 1er Ward, membre du Conseil (jusqu'en 2011)
  • Steve Wolfson - 3eWard, membre du Conseil (jusqu'en 2009)
  • Normand Lamour - 4eWard, membre du Conseil (jusqu'en 2012)
  • Larry Brown - 5eWard, membre du Conseil (jusqu'en 2009)
  • Ricki Barlow - 6eWard, membre du Conseil (jusqu'en 2011)
  • Steve Ross - 7e Ward, membre du Conseil (jusqu'en 2009)

Économie[modifier]

Las Vegas est l'une des premières destinations touristiques au monde. Cela explique son nombre important d'hôtels. Mais d'autres facteurs entrent en compte pour l'économie de Las Vegas, comme les jeux d'argent évidemment mais aussi les restaurants, les spectacles et les différents divertissements que l'on peut y trouver. En 1997, Las Vegas a attiré près de 30 millions de visiteurs[10] et environ 39 millions en 2007[5]. La métropole produit quelque 70 % des revenus de l'État du Nevada[5].

Las Vegas est, en mars 2009, la cinquième ville des États-Unis la plus touchée par la Crise économique de 2008-2009 avec les prix à l’immobilier qui ont baissé de 41 % en moyenne et un taux d'inoccupation de 16 %[11]. La fréquentation touristique a baissé de 4 % en 2009 et plusieurs hôtels ont dû baisser leurs tarifs[12]. Cependant, les grands projets immobiliers sont les plus récents comme CityCenter (8,5 milliards de dollars, 27 hectares), Veer Towers and the Harmon (hôtel de 400 chambres a ouvert en 2010), Haze (une boîte de nuit de 2 300 m2)[12].

Transports[modifier]

Transports en commun[modifier]

Le Citizens Area Transit ou CAT Bus est un moyen populaire de transport public parmi les habitants de la ville et les touristes avec divers itinéraires qui couvrent une grande partie de la vallée. Le Citizens Area Transit transporte approximativement 175 000 personnes par jour, soit environ 10 % de la population de la vallée.

The Deuce, un bus à deux étages, fait la navette sur le Las Vegas Boulevard, du Strip jusqu'à Downtown, pour 5$ le trajet de deux heures maximum ou 7$ les 24 heures[13].

Le Las Vegas Monorail est un système de transport en commun qui s'étend du MGM Grand Las Vegas, au Sud du Las Vegas Strip jusqu'au Sahara, au Nord du Las Vegas Strip.

Aéroports[modifier]
Image satellite du McCarran Airport

La ville est desservie principalement par l'aéroport international McCarran qui fournit les vols commerciaux dans la vallée de Las Vegas. L'aéroport sert également aux avions privés, aux vols de passagers internationaux et aux vols de fret.

Le comté de Clark possède d'autres aéroports :

  • North Las Vegas Airport, North Las Vegas (IATA: LAS, ICAO: KLAS)
  • Searchlight Airport, Searchlight (ICAO: K1L3)
  • Henderson Executive Airport, Henderson (IATA: HSN, ICAO: KHND)
  • Perkins Field, Overton (ICAO: KU08)
  • Jean Sport Aviation Center, Jean (ICAO: K0L7)
  • Ivanpah Valley Airport, Jean
  • Mesquite Airport, Mesquite (IATA: MFH)
  • Boulder City Municipal Airport, (IATA: BLD, ICAO: KBLD )
  • Echo Bay Airport, Overton (ICAO: K0L9)
  • Kidwell Airport, Cal-Nev-Ari (ICAO: K1L4)
  • Sky Ranch Airport, Sandy Valley (ICAO: K3L2)
Routes[modifier]
l'Interstate 15 dans la vallée d'Ivanpah

Les routes principales qui traversent Las Vegas sont :

Chemin de fer[modifier]

Jusqu'en 1997, l'Amtrak Desert Wind a traversé Las Vegas qui utilise l'Union Pacific Railroad.

Union Pacific est la seule voie ferrée pour fournir le service de fret par rail à la ville.

Tourisme[modifier]

La ville accueille trente-six millions de visiteurs par an.

Sports[modifier]

Las Vegas est l'une des plus grandes villes aux États-Unis. Cependant, elle ne possède aucune équipe appartenant aux ligues majeures des sports professionnels tels que la NFL (football américain), la MLB (baseball), la NBA (basket-ball) et la NHL (hockey sur glace). Cette particularité peut s'expliquer par le fait que les dirigeants de ces ligues majeures éprouvent certaines réticences à faire cohabiter une franchise professionnelle avec cet « univers du jeu » et de bookmakers.

La ville abrite une franchise professionnelle de football américain en salle, les Las Vegas Gladiators évoluant en Arena Football League, ils jouent dans l'Orleans Arena (9 500 places) avec les Las Vegas Wranglers qui sont une équipe de hockey sur glace de la East Coast Hockey League.

Le principal club de baseball de la ville sont les 51s Las Vegas de la Ligue de la côte du Pacifique qui joue dans le Cashman Field (9 334 places). Les 51s sont une équipe de ligue mineure AAA affiliés avec les Dodgers de Los Angeles de la MLB.

La région de Las Vegas compte trois principales équipes de basket-ball : les Stars de Las Vegas (International Basketball League), les PROLYMs de Las Vegas et Henderson All-Starz (American Basketball Association 2000).

En février 2007, le Thomas & Mack Center (principale salle omnisports de la ville avec environ 19 000 places) a accueilli le NBA All-Star Game 2007.

Depuis 1986, la ville organise l'Open de Las Vegas, c'est un tournoi de tennis masculin qui a lieu fin février, parfois aussi début mai.

Le Las Vegas Motor Speedway (LVMS) est un circuit classique situé au nord de la ville et qui accueille des courses automobiles comme la NASCAR. Le circuit est un « D-oval » (ovale en forme de D), sa longueur est de 2,414 km et il a une capacité de 156 000 spectateurs. Il appartient à la Speedway Motorsports, Inc, dont le siège social est à Charlotte, Caroline du Nord. Les principaux événements de NASCAR sont les Shelby american (Sprint Cup), les Sam's Town 300 (Nationwide Series) et le Las Vegas 350 (Camping World Truck Truck Series).

Dans le sport universitaire, les Rebels de l'UNLV (NCAA) défendent les couleurs de l'Université du Nevada (Las Vegas). L'équipe de football américain des Rebels jouent au Sam Boyd Stadium (36 800 places) tandis que celle de basket-ball joue au Thomas & Mack Center (18 776 places). Depuis 1992, le Sam Boyd Stadium organise le Las Vegas Bowl, un match de football américain universitaire opposant généralement des équipes de la Pacific Ten Conference et de la Mountain West Conference.

Las Vegas est aussi la capitale du Mixed Martial Arts(MMA) puisqu'elle y reçoit souvent de nombreux évènement de ce sport comme l'UFC (Ultimate Fighting Championship).Ces combats ont lieu au MGM ou au Mandalay Bay par exemple.

Hôtels et casinos[modifier]

Hôtel Mirage

Las Vegas est mondialement connu pour ses casinos. La plupart de ceux-ci sont aussi des hôtels à grande capacité dont le casino est ouvert à tous (les jeux d'argent restent cependant interdits aux moins de 21 ans aux États-Unis). Les hôtels-casinos se répartissent sur deux zones :

  • Downtown, le centre-ville, avec les casinos les plus anciens et l'attraction lumineuse Fremont Street Experience.
  • Le Strip, parfois appelé aussi South Strip ou, officiellement, Las Vegas Boulevard, un long boulevard s'étendant du centre-ville vers le sud en direction de Los Angeles. C'est là que se situent les hôtels-casinos les plus grands, les plus récents et souvent les plus excentriques. Leur architecture, souvent à thème, est parfois saisissante. De nombreux hôtels du Strip comprennent aussi des salles de spectacles utilisées pour des concerts, spectacles de prestidigitation et autres numéros comme les productions du Cirque du Soleil.
Liste des principaux hôtels-casinos du Strip[modifier]

Du nord au sud on trouve, entre autres :

Nom Chambres Date d'ouverture Commentaire
Stratosphere Casino Hotel & Tower
2000 Las Vegas Blvd. South
2 444 30 avril 1996 Son attraction principale est la Stratosphere Tower qui culmine à quelque 1 149 pieds, soit près de 365 mètres. Au sommet se trouve une mini montagne russe ainsi que le Big Shot. Cette attraction propulse les visiteurs en haut d'une tour de 49 mètres environ avec une poussée maximum de 4G jusqu’à 72 km/h. C'est également l'attraction la plus haute du monde ; elle offre par ailleurs une vue imprenable sur le Strip et la ville tout entière.
Sahara
2535 Las Vegas Blvd. South
1 720 1952 Il s'inspire, comme son nom l'indique, du désert du Sahara. Il a ouvert ses portes en 1952 et a aujourd'hui 1720 chambres. La Tangiers tower est la plus haute tour de l'hôtel, elle mesure 90 mètres de hauts (295 pieds) pour 26 étages. Il y a plusieurs restaurants au Sahara (Sahara Buffet, Nascar Café, House of Lords,...) une chapelle de mariage.

L'attraction principale est le Speed, des montagnes russes dont le circuit longe le Strip et traverse la grandiose enseigne du Sahara devant l'hôtel.

Le Sahara a fermé ses portes le 16 mai 2011.

Circus Circus
2880 Las Vegas Blvd. South
3 774 18 octobre 1968 Le Circus-Circus est le tout premier hôtel à avoir présenté des jeux pour toute la famille, ce qui a permis aux adultes avec enfants de venir jouer à Las Vegas. Maintenant tous les hôtels possèdent des attractions pour les moins de 21 ans (âge légal pour pouvoir jouer aux jeux d'argent). Derrière l'hôtel, comme on peut le voir sur la photo, un parc d'attraction couvert contenant les plus grandes montagnes russes couvertes du monde et bien d'autres choses. Devant l'hôtel, on peut même faire du saut à l'élastique.
Riviera
2901 Las Vegas Blvd. South
2100 20 avril 1955 Il a été construit le 20 avril 1955. Donnant sur le Las Vegas Strip, il se situe à côté du Wynn Las Vegas et en face du Westward Ho. L'hôtel offre 2100 chambres et dispose de plusieurs restaurants (Kristofer's Steakhouse, World's Fare Buffet, Ristorante Italiano, ...).
Westward Ho
2900 Las Vegas Blvd. South
744 1963 Ouvert en 1963, il était le dernier des grands motels du Strip. Fermé le 17 novembre 2005, il a depuis été détruit.
Stardust
3000 Las Vegas Blvd. South
2 340 Juillet 1958 Pendant plusieurs décennies, une équipe du Lido de Paris se produisit sur la scène de l'hôtel. Fermeture définitive le 1er novembre 2006 et destruction du bâtiment le 13 mars 2007.
New Frontier
3120 Las Vegas Blvd. South
1 000 30 octobre 1942 Fermeture définitive le 16 juillet 2007.
Wynn Las Vegas
3131 Las Vegas Blvd. South
2 716 28 avril 2005 L'hôtel compte actuellement 2 716 chambres et une extension de 1 300 chambres est d’ores et déjà prévue. Cet hôtel a déjà coûté la bagatelle de 2,4 milliards de dollars.

Il se situe sur le Strip en face du Treasure Island. Il s'agit d'une tour de 45 étages. On y trouve un très grand casino, un lac, 18 restaurants, une boîte de nuit, un concessionnaire Ferrari et Maserati, 26 boutiques, une galerie d'art, deux chapelles, un très grand complexe de piscines, un parcours de golf de 18 trous ainsi qu'un spectacle du réalisateur de O et de Mystère appelé Le Rêve.

Treasure Island
3300 Las Vegas Blvd. South
2 900 27 octobre 1993 Le Treasure Island compte 2 900 chambres. L'hôtel présente le thème de l'île au trésor comme l'indique son nom et propose d'ailleurs un show reconstituant l'attaque d'un bateau par les pirates et son naufrage. Il est relié au Mirage par un monorail.
The Venetian
3355 Las Vegas Blvd. South
7 000 3 mai 1999 Comme son nom l'indique, cet hôtel reprend comme thème la ville de Venise. Il comptait jusqu’à récemment 3 036 suites de 60 m² minimum mais une extension de 1 013 suites a été construite, la "Venezia Tower", portant le tout à 4 049 suites. Puis en 2007 a été construit The Palazzo, une nouvelle extension qui fait du Venetian le plus grand hôtel du monde avec plus de 7 000 chambres et suites. Il dispose également de 15 restaurants et pas moins de 150 boutiques. Il a coûté environ 2 milliards de dollars (sans l'extension). Il comprend également un musée de motos mais aussi et surtout le Guggenheim Museum of Las Vegas qui accueille de très grandes toiles venant, entre autres, du musée du Louvre à Paris et du musée de l'Hermitage de Saint-Pétersbourg.
The Mirage
3400 Las Vegas Blvd. South
3049 22 novembre 1989 L'hôtel a coûté 730 millions de dollars et propose 3 049 chambres. Dans l'hôtel, un aquarium de 90 000 litres environ et quelque 1 000 palmiers de 20 mètres de haut. L'intérieur est en marbre du sol au plafond.
Casino Royale
3411 Las Vegas Blvd. South
152 1979 D'abord appelé Nob Hill, il est rebaptisé Casino Royale en 1992
Harrah's Las Vegas
3475 Las Vegas Blvd. South
2616 1992 Anciennement appelé Holiday Casino.
Imperial Palace
3535 Las Vegas Blvd. South
2700 1980 Anciennement appelé Flamingo Capri.
Flamingo Las Vegas
3555 Las Vegas Blvd. South
3 642 1946 Anciennement Flamingo puis Flamingo Hilton, il appartient à ce jour au groupe Harrah's et est le premier hôtel de Las Vegas
Cæsars Palace
3570 Las Vegas Blvd. South
3 370 5 août 1966 Un des plus anciens et plus luxueux hôtels de Las Vegas. Auparavant, avait lieu un grand prix de Formule 1 à Las Vegas, justement sur le parking du Cæsars Palace, ce qui illustre la démesure de cette ville. Il compte 3 370 chambres et a été relooké il y a peu. Une nouvelle extension, la Augustus Tower, a ouvert en août 2005. Elle compte 949 chambres de grand luxe sur 26 étages.
Bill's Gambling Hall & Saloon
3595 Las Vegas Blvd. South
200 1979 Anciennement appelé Barbary Coast
Bellagio
3600 Las Vegas Blvd. South
3 933 15 octobre 1998 L'hôtel Bellagio compte 3 933 chambres sur 35 étages. Cet hôtel de grand luxe a coûté plus de 1,3 milliard de dollars. Dans un style italien, il présente une grande galerie de boutiques de luxes. Devant l'hôtel, se trouve un grand lac sur lequel un spectacle de jets d'eau (plus de 75 mètres de haut) se joue en musique toutes les 20 minutes environ dès qu'il commence à faire nuit. Depuis peu, une nouvelle tour a été construite à côté du bâtiment principal.
Bally's
3645 Las Vegas Blvd. South
2 832 5 juillet 1973 Anciennement MGM Grand Hotel and Casino, à l'époque le plus grand du monde avec 2 084 chambres.

Vendu 3 milliards de dollars au géant Hilton en 1986. L'incendie avait fait beaucoup de dégâts en 1980. Il est relié au Paris Las Vegas par une galerie commerçante et au MGM Grand par un monorail.

Paris Las Vegas
3655 Las Vegas Blvd. South
2 916 1er septembre 1999 Il a coûté 800 millions de dollars et compte 2 916 chambres. Par ailleurs, environ 4 200 employés y travaillent. Il est relié au Bally's par une galerie commerçante. On peut y voir la réplique de la tour Eiffel (165 mètres).
Planet Hollywood
3667 Las Vegas Blvd. South
2 567 1963 Ouvert sous le nom de Tally-Ho. Reconstruit et rebaptisé Alladin en août 2000, il est acheté par Planet Hollywood en 2004.
Boardwalk / Cosmopolitan Resort & Casino
3750 Las Vegas Blvd. South
654 1968 Reconstruit et agrandi dans les années 1990.
Monte Carlo
3770 Las Vegas Blvd. South
3 014 Juin 1996 L'hôtel compte 3 014 chambres et a coûté 344 millions de dollars. Il a ouvert en juin 1996 après seulement 14 mois de travaux.
MGM Grand Las Vegas
3799 Las Vegas Blvd. South
5 034 18 décembre 1993 L'hôtel compte 5 034 chambres et a coûté un peu plus de 1 milliard de dollars auquel se sont ajoutés quelque 750 millions de dollars pour la rénovation et l'agrandissement (un étage supplémentaire avec 29 suites, ainsi qu'une nouvelle décoration intérieure et une nouvelle façade). Il fut à son ouverture le plus grand hôtel du monde jusqu'à l'agrandissement du Venetian.

Il compte également plusieurs grandes piscines extérieures ainsi qu'une petite rivière, qui a remplacé l’« ancienne nouvelle » piscine intérieure, qui elle-même avait remplacé la piscine extérieure avec plage de sable. On y trouve aussi des terrains de tennis, des salles de sport et de remise en forme, des salles de réunions, une grande salle de réception pour les événements sportifs (boxe notamment) et grands spectacles, de plus de 15 000 places. Un parc d'attractions situé derrière l'hôtel a fermé faute de fréquentation. Cet espace a été utilisé pour la réalisation de trois tours d'appartements de grand luxe. Et enfin une galerie marchande ainsi que de très nombreux restaurants…
L'hôtel comprend, entre autres, plus de 18 000 portes et environ 100 ascenseurs. On peut également y voir des lions. Il existe une succursale du Crazy Horse Saloon de Paris.

New York - New York
3790 Las Vegas Blvd South
2 119 3 janvier 1997 Cet hôtel propose 2 119 chambres sous la forme de répliques de douze bâtiments de New York, dont notamment l'Empire State Building sur 47 étages et environ 160 mètres de haut. Une grande montagne russe fait le tour de l'hôtel. La plus grande chute fait 64 mètres et on atteint en bas de celle-ci environ 110 km/h.
Tropicana
3801 Las Vegas Blvd. South
1 800 1957 L'hôtel compte 1 871 chambres, le casino a une surface de 5 667 mètres carrés. L'hôtel dispose de plusieurs restaurants (Legends Steak & Seafood, Mizuno's, Tuscany Italian Café, Island Buffet, Garden Café, Player's Deli, Java Java). Plusieurs divertissement sont proposés dont les Folies Bergère.
Excalibur
3850 Las Vegas Blvd South
4 032 19 juin 1990 Plus grand hôtel du monde lors de sa construction jusqu'en 1993 lors de l'ouverture du MGM Grand avec ses 5 005 chambres (aujourd'hui 5 034 avec l'étage de suites supplémentaire). Thème médiéval.
Luxor
3900 Las Vegas Blvd South
4 476 15 octobre 1993 L'hôtel Luxor compte 4 476 chambres réparties sur 30 étages dans la pyramide et sur 22 étages dans les deux tours extérieures qui ont été ajoutées quelques années après son ouverture. Il occupe ainsi la 4e place au rang des hôtels les plus grands du monde. Il est relié au Mandalay Bay à gauche et à l'Excalibur à droite par un métro aérien. À l'intérieur, cinéma Imax, petit Nil sur lequel on peut naviguer.
Mandalay Bay
3950 Las Vegas Blvd South
4 766 mars 1999 Cet hôtel a été construit sur l'emplacement de l'ancien hôtel Hacienda, qui n'existe donc plus aujourd'hui. Il se trouve à gauche du Luxor. Un métro aérien relie cet hôtel au Luxor et à l'Excalibur. Il est également doté d'une énorme piscine avec une rivière avec courant. Cet hôtel de grand luxe comptait jusqu’à il y a peu encore 3 644 chambres sur 43 étages. Mais l'ajout d'une extension nommée The Hotel début janvier 2004 de 1 122 suites porte le tout à 4 766 chambres. Il mesure 146 mètres de haut. Le 4e plus grand hôtel du monde.
THEhotel at Mandalay Bay
3950 Las Vegas Blvd South
1 122 Janvier 2004 "THE Hotel at Mandalay Bay" est la première extension du Mandalay Bay Resort, un très grand complexe hôtelier de Las Vegas. Il est situé près du Las Vegas Strip et mesure 148 mètres de haut (485 pieds) pour 43 étages. Il est dirigé par l'un des actionnaire majoritaire de la compagnie coca cola Frederic Noldus
Trump
3128 Las Vegas Blvd South
1 122 Mars 2008 L'hôtel Trump Las Vegas a ouvert en mars 2008. Le bâtiment est une grande tour dorée et fait partie des hôtels de l'organisation The Leading Hotels in the World. Appartient à Trump international.
Four Seasons
3960 Las Vegas Blvd South
424 1999 Il est situé à côté du Mandalay Bay, au bout du Strip. Il y a 434 chambres dans l'hôtel. Elles se trouvent au dernier étage du Mandalay Bay. Le Four Seasons est uniquement un hôtel, il n'y a pas de casino et il n'y a pas non plus de restaurants ou d'autres activités.
Vue panoramique du Strip de Las Vegas.
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Commentaires
M
Bonjour bob235, lis bien mon commentaire sur ton article dur Disneyland. Chacun peut consulter Wikipedia, mais ta version à toi, on ne pourra la trouver qu'ici, si tu prends le temps d'en rédiger une...
Le blog du CM2 Bleu 2011-2012
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